“Sans la couleur des ginkgos, l’automne ne serait pas l’automne”
Dicton coréen
Quand on parle de ginkgos, on pense souvent à cette couleur dorée, comme de l’or. L’arbre aux quarante écus, avec ce magnifique feuillage qui en quelques jours peut illuminer les forêts et les jardins. On pense également à ses feuilles, souvent bilobées en forme d’éventail.
Le botaniste allemand Kaempfer était en 1690 au Japon, lors d’une balade au marché, il fut intrigué par des sortes d’abricots et lui donna le nom « Ginnan » prononcé guinn’an et encore utilisé au Japon pour son fruit. En 1771 Le nom de Ginkgo est donné par Linné. Ainsi on trouve souvent sous l’appellation : Ginkgo biloba L (L signifiant Linné).
En France, on lui prête le nom d’arbre aux quarante écus, car Petigny un botaniste en 1780 aurait acheté en Angleterre 5 pieds de Ginkgos pour 40 écus. En Allemagne, on trouve deux noms : Ginkgobaum ou Mädchenhaarbaum (cheveux de jeune fille). En Chine on prête le nom (Yinxingmu) pour abricot d’argent et parfois patte de canard (yazô) pour ses feuilles bilobées.
Comment reconnaître un ginkgo mâle ou femelle ?
Les feuilles de l’arbre femelle poussent un peu plus tardivement (parfois 15 jours de retard). L’arbre femelle a des fruits, ces fameuses amandes, appréciées en Asie et parfois détestées par les jardiniers en raison de son odeur quand les fruits tombent à l’automne et pourrissent.
Des fruits que les asiatiques apparentent à des abricots, mais je dirais plus qu’ils ressemblent à des mirabelles (j’ai failli me tromper) mais ensuite, dans leur utilisation on jette la pulpe pour consommer les graines. Il paraît qu’on leur prête une vertu aphrodisiaque (en Asie) je n’ai pas testé 🙂


Où le trouver ?
On le trouve souvent dans des grands parcs, vers les temples, voire même un arbre mâle et femelle à l’entrée des temples. En mémoire de Goethe on peut le trouver à Karlsruhe, Weimar (que je traiterai dans un prochain blog), à Paris au jardin des plantes, et peut être prochainement des photos de cet arbre au Jardin des Plantes qui serait un mâle greffé d’une branche femelle, et bien sûr à Hiroshima et de nombreuses villes. 514 villes proche de Paris, en Seine et Marne ont choisi de planter un ginkgo pour la mömoire de la révolution en 1989. C’est devenu un arbre à la mode.
Un jeu de piste
En étudiant, observant ces arbres magnifiques (qui surplombent souvent un grand parc) c’est devenu un véritable jeu de piste. En début de saison se poser la question si c’est un mâle ou un femelle et de retourner voir pour confirmer. De chercher les feuilles bilobées, d’observer les différentes teintes de vert, clair puis plus foncé qui contraste avec les autres arbres avoisinants et le ciel. Les feuilles bilobées qui sont les dernières apparues …
Beau voyage parmi les ginkgos et surtout ne te prive pas des magnifiques tapis de feuilles dorées en Automne.
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